Consulter le mode d'emploi pour l'utilisation des masques de saisie et des opérateurs booléens.

Opérateurs utilisés

* troncature à la fin d'un mot
+ toutes les parties de la requête séparées par « + » doivent être présentes
| (= touche alt gr + 6) : l'une des parties de la requête séparées par « | » doit être présente
- permet d'exclure le terme qui suit le « - » (sans espace)
"" les guillemets permettent d'effectuer une recherche exacte
~N (le ~ s'obtient par la combinaison de touches : alt gr + 2 + espace) après un mot permet de faire une recherche vague, où N est un nombre qui représente le niveau de flou (distance de Levenshtein = nombre de changements autorisés pour obtenir une forme)
~N après une séquence entre guillemets permet d'indiquer le nombre de modifications possibles dans l'ordre des mots
historique
Paris, Bibl. de la Sorbonne 53, f. 1 - Speculum doctrinale

La grande efflorescence encyclopédique médiévale se situe entre la fin du XIIe siècle et le début du XIVe. Cet éventail chronologique est couvert par SourcEncyMe qui l’étend aux remani­ements encyclopédiques du XVe siècle.

Les compilations encyclopédiques médiévales renvoient à des milliers de sources différentes, souvent transmises via des intermédiaires, qui peuvent être soit des encyclopédies antérieures, soit des sommes, soit des florilèges, plutôt que les originalia des œuvres citées. L'objectif de SourcEncyMe étant de rendre visible la « bibliothèque » des encyclopédistes, nous avons donc voulu donner accès à ces couches invisibles de l'iceberg, en soulignant les intermédiaires qui ont transmis l'information. En effet, le « marqueur de source » (la référence médiévale) renvoie le plus souvent à la source « ultime », alors que cette dernière a pu être citée à travers divers textes intermédaires.

Par exemple, quand Vincent de Beauvais cite Pline, il y a eu accès parfois directement grâce à un manuscrit du texte intégral, parfois via des auteurs postérieurs, le plus souvent Isidore de Séville ou Thomas de Cantimpré, mais il arrive aussi que, victime de la déformation des auctoritates dans la tradition textuelle, il écrive « Plinius » pour « Balinus » représentant le nom arabe d'Appolonius de Tyane. Nous avons donc porté attention à identifier la source directe du compilateur (l'intermédiaire de transmission), mais aussi la source ultime (souvent celle qui est indiquée dans le « marqueur »). En règle générale, dans SourcEncyMe, la zone « identification » porte ainsi sur la source ultime, alors que les annotations érudites portent sur la source de transmission.

Structuration du corpus

Nous avons découpé le corpus en « unités de citation » allant d'une référence médiévale à l'autre, c'est-à-dire d'un « marqueur de source » à l'autre. Les textes sont structurés sous forme d'arborescence : l'oeuvre contient des livres, qui contiennent des chapitres ou d'autres divisions, comportant enfin des unités de citation ; le texte de celles-ci est consultable en cliquant sur le « marqueur de source » figurant dans l'arborescence (partie gauche de la fenêtre de consultation).

Références médiévales aux sources

Chaque compilateur médiéval indique les sources à sa manière, il était donc nécessaire de standardiser les « marqueurs de source ». Nous avons choisi de les standardiser en latin sous forme de « noms canoniques », autant pour les auteurs que pour les œuvres cités.

Pour les œuvres, le génitif de l'auteur est souvent ajouté dans le nom canonique pour éviter les confusions entre œuvres homonymes (ex. : De anima Algazelis ; De anima Aristotelis ; De anima Avicenne ; Vita sancti Martini Turonensis Sulpicii Severi ; Walafridi Abbreviatio Hrabani in Exodum).

Nous avons adopté la graphie des manuscrits médiévaux en ignorant les diphtongues (ex : Liber medicine Avicenne et non Liber medicine Avicennæ).